|
Le livre - Oh ! Navizence -Chronique d'un suicide accepté |
CHRONIQUE D'UN SUICIDE ACCEPTE !
par Richard Jean
A l'heure qu'il est, trois jours après la vente aux enchères
à Sierre. Il pleut. Du plus haut de la fête, j'ai vu
une femme pleurer : "C'est injuste, dit-elle. Il fallait que ça
continue. Il n'y a personne à Sierre qui puisse demander à
la Commune d'avoir un peu d'égard envers une oeuvre vivante
et chaleureuse. La population doit être avertie de ce qui se
passe ici."
Evelyne,(Conseillère communale) pourquoi n'as-ru pas voulu
défendre l'idée de cette culture populaire et vraie
? Ce n'est pas de la buvette dont je parle, mais de ce lieu de rencontre
public qui semble faire peur. Il était simple de permettre
que ce lieu s'essouffle et vive sa vie éphémère.
A toi Briguet : pourquoi n'as-tu pas voulu voir le travail de quelques
chômeurs ? Ce soir des ventes et de morcellements, je me rendais
compte que la population sierroise n'était pas au courant des
décisions que son Conseil prenait ou ne prenait pas. Lors du
vernissage, je n'ai vu ni Bouby "le populaire"(Président de
la Commune de Sierre), ni Briguet, celui qui fut nommé pour
l'aide aux chômeurs. J'ai entrevu Evelyne qui était là,
dit-elle, à titre privé. Je sais comme tout sierrois
qui organise des manifestations que le Conseil a été
invité, même si Bouby dit que non. Mais passons sur le
départ. Qu'en est-il aujourd'hui ?
Après six mois de vie intense, pourquoi le futur locataire,
qui n'est autre que la Commune, n'a-t-il pas décidé
de permettre la prolongation de cette vie éphémère
? "A l'Oeuvre" se suicide pour ne pas entraîner la Trouvaille
et son ami Daniel dans les ennuis et les embarras d'un état
des lieux qui échoit en décembre de cette année.
A cette date, la Commune reprend les locaux.
A la Commune encore - Jacques qui est responsable des bâtiments
- pense y installer la police communale. Vuistiner lui, pense à
un autre club de sport. Peut-être le judo ou qui sait ? Mais
pas un club de delta qui vit là depuis longtemps. Evelyne ne
pense pas à "A l'Oeuvre". Pire encore, lors de l'Assemblée
du 13 novembre, elle se dit heureuse d'avoir enfin pu régler
le problème de "A l'Oeuvre". C'est elle qui a débranché
l'appareil respiratoire. La population doit savoir que "A l'Oeuvre"
a reçu l'ordre de rendre les locaux en ordre au 31 décembre
et ceci déjà au printemps de cette année.
Je me fâche aujourd'hui et j'espère n'entendre personne
dire demain :"C'est dommage que la Commune n'a pas voulu !" Car pour
moi, la Commune n'est autre que vous; vous qui soutenez et élisez
ceux qui font des erreurs sans raisons. Je dis sans raisons, car jusqu'à
ce jour, aucune raison valable ne nous a été donnée.
Je réalise cet article sur le dos du président de l'ASLEC
(association sierroise de loisirs et culture) qui aurait dû
représenter cette initiative populaire auprès du Conseil
dès le début. Et ceci, je le regrette.
Commentaire d'Aerémise
HAUT DE PAGE
|
|
|
|
|